Dans quelle position ?
Pendant sa première année: SUR LE DOS ! ou éventuellement sur le côté, les premières semaines, car ainsi:
• Son visage reste dégagé et il respire à l’air libre
• Il peut mieux lutter contre la fièvre
• Il ne risque pas de s’enfouir sous ses couvertures
Un bébé ne doit être couché sur le ventre
qu’en cas d’indication médicale particulière.
Dans quel lit ?
Jusqu’à l’âge de 2 ans, votre bébé doit dormir: Dans un lit rigide à barreaux
Sur matelas ferme, bien adapté aux dimensions du lit
Sans oreiller
Sans couverture, ni couette
• Vous éviterez ainsi le risque que votre bébé:
• se glisse sous la couette,
• s’enfouisse le nez dans l’oreiller
• se coince entre matelas et paroi du lit, les conséquences peuvent être graves.
Quelle température dans sa chambre ?
19 à 20°, n’ayez aucune crainte, c’est suffisant.
• Un surpyjama, une gigoteuse, ou une turbule dont l’épaisseur variera avec la saison convient très bien.
• Ne couvrez pas trop votre bébé, surtout:
• si vous mettez le chauffage en voiture
• les jours de grosse chaleur
• En cas de fièvre, n’hésitez pas à le découvrir.
Respectez le sommeil de votre bébé:
un bébé privé de sommeil est plus fragile et plus vulnérable.
Votre bébé ne parle pas encore, mais il s’exprime déjà… apprenez à comprendre ses messages !
• Pleurs, refus du biberon, vomissements, rejets abondants, fièvre, etc…
C’est sa façon de dire que quelque chose ne va pas. Parlez en à votre médecin.
• Gardez votre bébé en position verticale un quart d’heure après le biberon.
Consultez votre médecin, si:
• votre bébé régurgite beaucoup ou vomit.
• il est gêné pour respirer, même sans fièvre.
• il a de la fièvre (plus de 38°).
• Si son comportement n’est pas comme d’habitude (pleurs très importants, grosse somnolence).
• Si il devient très pâle ou bleu.
Ne donnez aucun médicament à votre bébé,
sans l’avis de votre médecin, ou de votre pharmacien.
Dans tous les pays où les habitudes de couchage des bébés se sont modifiées, le nombre de morts subites du nourrisson a diminué de 20 à 50%.
Pour la France, en 1991 on a compté 1 464 morts subites du nourrisson.
Ce chiffre est tombé à 880 en 1994, 450 en 1996, soit grâce à la prévention, près de 70 % de décès de nourrisson en moins.
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